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Interview | Marcela Bovio, 31/01/2023

Retour de Stream of Passion en 2023 ! Marcela nous raconte

 

Chanteuse estimée et respectée dans le milieu du metal symphonique et progressif, Marcela Bovio ne chôme jamais, que ce soit pour ses nombreux projets musicaux, ses concerts avec d’autres artistes et en solo, ou bien pour alimenter son podcast avec la chanteuse lyrique Dianne van Giersbergen. Et comme-ci ce n’était pas assez, elle revient même en septembre avec le groupe qui l’a fait connaître : Stream of Passion. Mais avant cela, elle se produira dans notre Capitale pour un concert intimiste à la Péniche Antipode ce vendredi même (on nous dit dans l’oreillette que c’est complet, ou presque !). C’est à l’occasion de l’arrivée de cet événement que nous avons retrouvé l’artiste, personnalité désormais récurrente chez Vintera Magazine.

 

Récemment, tu as sorti "Jusqu’au Bout de l’Univers", la version française de ton propre morceau "The Edge of the World". Cette adaptation est-elle liée à ton passage imminent à Paris ?

Marcela - C’est quelque chose que je souhaitais faire depuis un bon bout de temps. Avant, je me débrouillais pas mal pour m’exprimer en français, mais j’ai beaucoup perdu. Mon français étant limité, je ne me suis donc jamais lancée. Mais c’est désormais chose faite, avec l’aide précieuse de mon amie Emilie Garcin ! J’aime créer des atmosphères dramatiques, et l’idée que le « world » (monde, ndlr) du titre original devienne « univers » en français me plaît beaucoup. Et puis, on a pensé que c’était le bon moment, avec le concert en France qui va avoir lieu.

 

 

As-tu rencontré des difficultés en ce qui concerne la prononciation ?

Sur le premier jet, je pensais m’en être très bien sortie, mais quand je l’ai envoyé à Emilie, elle a dû suggérer quelques améliorations… (Rires) Par exemple, je ne savais pas que vous ne prononciez quasiment jamais la lettre « N ». Je pense que dans l’ensemble, c’est réussi, même si on perçoit un petit accent. J’adore les langues étrangères, et j’ai vraiment essayé d’atteindre la meilleure version possible.

 

A quoi devons-nous nous attendre lors de ton passage à Paris ?

Ceux qui ont déjà assisté à mes concerts aux Pays-Bas en septembre dernier sauront plus ou moins à quoi s’attendre. La setlist sera un mélange de ce que j’ai pu faire tout au long de ma carrière, mais on y trouvera aussi des morceaux plus rares. Et bien sûr, je ferai de mon mieux pour interpréter "Jusqu’au Bout de L’Univers" ! (Rires) Il s’agira d’un moment très spécial pour moi : ce concert était déjà prévu il y a trois ans et demi de cela. À cause de certaines épreuves que j’ai traversées, il n’a pas pu avoir lieu, sans compter la crise mondiale qui a suivi… Ce concert a donc la saveur d’une immense victoire pour moi !

 

Comment Beneath My Sins en est arrivé à ouvrir pour toi ?

À vrai dire, ce sont eux qui ont organisé l’événement avec moi, et je leur en suis très reconnaissante. Nous avons travaillé ensemble pour que ce concert ait lieu, même s’ils ont fait la plus grande partie du travail. Donc c’est une bonne chose qu’on joue ensemble !

 

 

 

En septembre, tu seras également de retour sur scène, et notamment avec Stream of Passion, qui se reforme après six ans d’absence. Les deux concerts annoncés ont rapidement affiché complet. T’attendais-tu à un tel succès ?

Pour être honnête, j’avais espoir que cela marche, car notre public nous a toujours agréablement surpris par le passé. Mais après 6 ans, on ne savait pas vraiment à quoi s’attendre. Cela fait donc vraiment plaisir de voir que les gens se languissaient de nous et nous attendaient autant.

 

Vous en profitez également pour écrire un nouvel EP. Qu’est-ce que ça fait de te réunir avec les membres après tant de temps ?

C’est moi qui écris la majeure partie des morceaux, en collaboration avec Johan van Stratum, le bassiste, et Joost van den Broek, notre producteur. Je travaille avec eux régulièrement, donc ça n’a rien d’étrange pour moi, mais j’adore le fait d’écrire de nouveau pour Stream of Passion. L’une des raisons pour lesquelles j’ai suggéré qu’on sorte de nouveaux morceaux, c’est que la musique que j’écrivais ces derniers temps avait vraiment la saveur du groupe.

Les autres membres se sont-ils montré enthousiastes à l’idée de cette reformation ?

Par chance, tout le monde était partant. Au départ, ça aurait déjà dû se passer l’année dernière, cinq ans après la séparation. Mais la crise du COVID nous a fait douter de son aboutissement. J’en avais parlé à Johan qui n’était pas contre l’idée de refaire des concerts. Nous avons soumis l’idée aux autres lors d’un barbecue, et ils ont tout de suite répondu présents !

 

 

Comment as-tu vécu cette réunion ?

À l’époque, je m’étais un peu lassée du groupe, et je me sentais sous contrainte stylistiquement parlant. Nous avions l’impression d’avoir donné tout ce que nous pouvions. Désormais, cela fait de nouveau sens pour moi d’écrire ces morceaux. On doit bien sûr voir comment ça se passe, car nous n’avons pas encore répété, mais ça va forcément faire l’effet d’un « flashback » !

 

Tu as dit précédemment ne plus vouloir partir en tournée comme avant. Est-ce toujours le cas ?

J’adorerais avoir l’opportunité de repartir en tournée : ce que je ne veux plus, c’est avoir à supporter les mêmes conditions, recommencer à zéro, vivre dans une voiture, dormir assise… Je pense que mon corps ne le supporterait pas ! D’expérience, je sais que ça prend des années pour atteindre un certain objectif, et je ne voudrais pas repasser par ça. Mais nous verrons bien ce qui se présente à moi.

 

Dans ton podcast Are we Better Friends Yet? que tu animes aux côtés de Dianne van Giersbergen et qui met en avant vos différences d’opinion sur une multitude de sujets en dépit de votre amitié solide, tu partages de nombreuses anecdotes personnelles. As-tu reçu des retours particulièrement marquants de la part des auditeurs ?

Tout à fait ! L’une des différences majeures que nous abordons régulièrement, c’est le fait qu’elle soit extravertie et que je sois introvertie. J’aime beaucoup lire les réactions : tantôt des gens se reconnaissent en elle, tantôt en moi. On a pas mal de personnes qui partagent aussi leurs anecdotes, leurs années scolaires, leurs peurs…

 

 

Vous improvisez la majeure partie du temps, comme les idées vous viennent. Avec du recul, y-a-t'il eu des choses que tu as regretté partager ?

Je n’ai rien à cacher, et j’adore approfondir certains sujets et partager tout cela. On ne supprime quasiment rien, mis à part quand il y a des blancs, ou qu’on met du temps à trouver un terme en anglais. Une fois, on a renversé de la bière, donc on a dû couper le passage. (Rires). Je regrette quand même avoir dit que j’étais inscrite à une application de rencontres (même si ce n’est plus le cas aujourd’hui). Des gens ont commencé à me dire ce qu’ils pensaient, à émettre un jugement… C’est là que je me suis dit que j’éviterais de partager ce genre de détail personnel dans les prochains épisodes. Heureusement, cela ne concernait qu’une ou deux personnes. J’adore créer des liens grâce à ce podcast, je vais simplement éviter d’aborder ma vie privée, à l’avenir… (Rires)

 

Pour terminer, peux-tu nous dire où en est Dark Horse White Horse ? Doit-on espérer quelque chose de votre part bientôt ?

Rien de nouveau, malheureusement ! Jord (Otto, guitare, ndlr) se consacre entièrement à la photographie : il a d’ailleurs pris de superbes photos de moi récemment (voir photo d'entête), et j’espère qu’on collaborera de nouveau. Ruben (Wijga, claviers, ndlr) est très occupé avec Blackbriar, et j’ai mes propres projets avec Stream of Passion. Mais j’adorerais qu’on se réunisse. Qui sait, l’année prochaine, peut-être !

________________

 

Merci à Emilie Garcin pour l’organisation de cette interview.

Photo d’entête : Jord Otto.

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Marcela Bovio
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