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HELLFEST 2022 PART II – jeudi & vendredi

Après trois jours où les festivaliers assistant aux deux week-ends ont vaqué à d’autres occupations, comme faire du tourisme aux alentours (il fallait voir le nombre de metalleux envahir sagement les Machines de l’Île !), profiter des animations d’entre-deux organisées pour l’occasion par l’office du tourisme du vignoble de Nantes, ou tout simplement recharger les batteries d’une manière ou d’une autre, nous revoilà tous, prêts à affronter quatre nouvelles journées, avec une météo certes bien moins chaude (tant mieux !) mais un tantinet trop humide selon les moments… Ah et il y avait aussi quelques petits groupes !

 

Reportage par nos envoyés spéciaux Lucinda et Stef. Photos par Julien Zannoni.

 

JEUDI 23 JUIN

On redémarre calmement sous une Temple pas encore bien remplie où l’Italienne LILI REFRAIN, seule en scène, construit ses morceaux petit à petit en enregistrant et superposant les sons. Nous nous retrouvons alors plongés dans une sorte de pagan/folk ésotérique. C’est assez minimaliste mais suffisamment prenant pour nous accrocher. Les Alsaciens de CROWN prennent la suite sous l’Altar et nous délivrent un rock/metal indus plutôt planant. Les compos sont travaillées avec un beau jeu sur le déploiement d’ambiances futuristes teintées de désespoir. Le combo nous happe rapidement dans son univers mais sait aussi être un peu plus bourrin par moments. Fait peu courant : le chanteur reste plutôt en retrait et c’est l’un des guitaristes qui s’occupe de communiquer avec le public. Quoiqu’il en soit, c’est une bonne découverte et un groupe à suivre.

 

Retour sous la Temple avec THE RUINS OF BEVERAST. Les Allemands démarrent fort avec Ropes Into Eden, morceau d’ouverture de leur dernier album en date “The Thule Grimoires”. Du bon black qui nous agresse d’entrée de jeu pour ensuite nous plonger dans une atmosphère des plus inquiétantes avec un style très doom/atmosphérique, sur lequel s’ajoutent les sonorités particulières du groupe. Marque de fabrique de la formation, cette dichotomie, que l’on trouve également au niveau du chant, est au service d’une aura mystique enrobant toutes leurs compositions et qui prend donc place au-dessus de nous. Quatre titres pour quarante minutes de show, du tout bon !

ZEAL & ARDOR prêche peut-être pas mal de convertis ce jour-là (les chants scandés dans la fosse prouvent qu’une masse de fidèles était bien présente), mais à en juger les échos récoltés à l’issu du concert, il y a fort à parier que ceux qui étaient venus par curiosité ne s’attendaient pas à être aussi conquis. Manuel Gagneux, auteur du projet, lâchera entre deux morceaux un « putain, vous êtes fous ! » tout en nous offrant un large sourire plein de gratitude. La setlist est parfaite (même si Jazz Metal Baby est présenté comme un « titre bizarre pour vous »), avec l’accent mis sur le dernier album éponyme, mais avec une bonne partie également consacrée à l’excellent « Stranger Fruit » (2018), qui le précède.

 

SÓLSTAFIR déboule sur la même scène une heure plus tard : une totale communion s’opère alors avec le public. Aðalbjörn, le chanteur, descendra même au plus près des festivaliers à la fin du concert. Les titres s’enchainent dans une bonne humeur générale et développent donc une superbe ambiance pour un groupe des plus appréciés. Ils étaient visiblement attendu et n’ont a priori pas dû faire beaucoup de déçus.

 

Solstafir au Hellfest 2022

Solstafir

 

On reste dans le coin et c’est au tour de SEPTICFLESH d’investir l’Altar. Surprise (ou pas), le groupe est venu avec Sotiris Vayenas, ce qui n’arrive quasiment jamais maintenant. Un gros plus, donc, et un attrait supplémentaire pour ce concert. Si sa présence aurait pu être mieux exploitée, entendre un Anubis avec le chant clair en live, ça le fait bien ! Les Grecs envoient toujours autant et, comme à son habitude, Seth tient parfaitement la scène et sait gérer le public en haranguant la foule à plusieurs reprises pour la remotiver si besoin en était. Pour autant, les pauses entre quasiment chaque morceau cassent la dynamique générale, et c’est dommage. Un bon show malgré tout.

 

Après avoir pris une vraie claque en 2018 au Rock Fest Barcelona, il nous tarde de revoir HELLOWEEN, qui joue pour la première fois à Clisson en configuration « Pumpkins United », c’est-à-dire, depuis le retour de Michael Kiske et Kai Hansen en 2016. On constate toutefois un son très brouillon faisant peu ressortir les subtilités de leurs mélodies, avec des guitares lead souvent inaudibles et un Andi Deris pas toujours très clair en début de set.

Avant tout, on déplore la place plus que limitée laissée à leur phénoménal dernier album. Il est en effet difficile de passer outre l’absence du monumental Skyfall, surtout lorsqu’on sait qu’il est normalement joué sur chaque date. On aurait compris qu’ils la laissent de côté en festival dû à leur temps de jeu limité, mais ils ne s’empêchent pas pour autant de consacrer leur dernier quart d’heure à une version de I Want Out tirant en longueur…. Cerise sur le gâteau : les animations visuelles kitsch au possible qui n’appuient en rien leur propos !

Qu’à cela ne tienne, les fans sont ravis de profiter de pépites extraites de « Keeper » I et II, et on salue l’effort du Medley reprenant leur tout premier EP éponyme et leur premier album (sortis tous deux en 1985) avec Kai Hansen au micro.

 

Depuis plusieurs années, HEILUNG a le vent en poupe et surfe parfaitement sur la vague folk pagan en proposant sa propre version d’une musique traditionnelle nous plongeant des centaines d’années en arrière. La Temple déborde et le public voit donc se dérouler un show proche du chamanisme, amenant à un état de transe, et s’achevant en danse générale pour toute la troupe sur scène. Il faut être dans le trip pour bien apprécier ! Du reste, on constate peu de variantes par rapport à leur passage au Brutal Assault en 2019.

 

Heilung au Hellfest 2022

Heilung

 

Du côté de la Mainstage, SCORPIONS nous offre un show étonnamment bon (j’ai maintes fois entendu que le groupe n’apportait pas grand chose en live). L’avancée de la scène fait son petit effet, tout comme le son limpide. Le groupe ne fait bien entendu pas l’impasse sur la sainte trinité qu’est Send Me An Angel / Wind Of Change / Still Loving You pour un véritable moment magique pendant lequel Klaus se montre souriant et en forme vocalement, après avoir eu besoin de se chauffer sur les deux premiers morceaux. Rudolf nous gratifie quant à lui d’une énergie impressionnante du haut de ses 73 ans !

Un moment particulier nous attend ensuite avec une cérémonie en hommage à Lemmy Kilmister, l’un des grands favoris incontestés du festival nous ayant quittés en 2015. Phil Campbell et Mikkey Dee sont présents pour nous adresser quelques mots à son sujet. Une émouvante vidéo retraçant la carrière du leader de MOTÖRHEAD est même diffusée sur les écrans, avant qu’ils s’acheminent au pied de la toute nouvelle statue, officiellement inaugurée en présence de sa sculptrice Caroline Brisset sous forme d’un toast tout de whisky vêtu.

Compliqué de passer derrière du coup mais il le faut bien, et c’est la tâche qui incombe à WARDRUNA pour mettre un terme à cette journée. Le groupe nous propose un show parfaitement calé qui nous transporte chez les Vikings avec ses multiples instruments traditionnels. Peu de surprises donc, mais c’est toujours un plaisir de se laisser immerger dans cet univers. La mise en scène aide beaucoup, notamment les effets de lumières qui découpent les musiciens en ombre sur l’écran en fond. L’effet est top et permet d’habiller lorsqu’il n’y a pas de vidéo. Côté setlist, tous les albums ont été passés en revue avec au moins un morceau de chaque pour que le voyage soit complet.

 

 

VENDREDI 24 JUIN

On démarre cette nouvelle journée sous la Temple avec PORTRAYAL OF GUILT. Assez peu de monde pour suivre ces Américains qui nous délivrent un mélange très particulier de screamo, black, hardcore et autres joyeusetés. Ce n’est pas inintéressant en soi, mais il est quand même assez difficile de rentrer dedans lorsqu’on ne connaît pas du tout. A réécouter sur album. OKKULTOKRATI prend la suite sous la Valley avec, là encore, un beau mélange des genres. Black, punk, crust… Cette scène a beau proposer un large panel de styles peu communs, ça s’éloigne tout de même de ce qui nous est proposé habituellement. C’est bien emballé et les compos sont plutôt cool, mais rien de bien marquant non plus.

 

Passons maintenant du côté des Mainstages pour la curiosité YOUTH CODE. Enfin, curiosité pour le Hellfest car il n’est pas courant de voir un groupe d’EBM, certes carrément vénère, débouler ici. Le duo américain arrive sous une pluie battante et délivre un show bourré d’énergie. La chanteuse donne tout ce qu’elle peut pour captiver le public. Malheureusement, le créneau horaire et la météo font que peu de monde suit le show et c’est dommage. A noter tout de même un circle-pit d’irréductibles vers la fin du concert.

Le soleil est de retour quand arrive BLUES PILLS, et c’est tant mieux : rien de tel pour apprécier leur blues/rock énergique. La setlist alterne entre nouveaux morceaux et classiques du groupe. Le guitariste plaque parfaitement ses solos, et le chant puissant et maîtrisé d’Elin Larson impressionne, tout comme son énergie de pile électrique (la musicienne descendra même « checker » les premiers rangs en cours de route !). Un concert qui met de bonne humeur pour débuter l’après-midi sous de bons auspices.

 

Ce n’est pas dans nos habitudes, mais il est parfois bon d’aller voir ce qui se passe à la Warzone, surtout quand c’est POGO CAR CRASH CONTROL qui investit la scène, tant le groupe s’est taillé une sacrée réputation en quelques années. « Ceci n’est pas un exercice » scande plusieurs fois le leader du groupe et, effectivement, il fallait être prêt pour la déferlante punk/metal du combo. Les titres s’enchaînent à une vitesse folle dans un débordement d’énergie communicative. Le groupe n’est « pas là pour enfiler des perles » et c’est tant mieux ! Le concert finira par un petit slam du chanteur. Implacable.

 

L’Altar est l’endroit où il fallait être pour prendre une bonne grosse dose de death avec SKELETAL REMAINS. Du death à l’ancienne, mais fait par des jeunes et sans chichis. Le groupe est là pour faire headbanguer et briser des nuques. Ca joue bien et ça envoie du lourd. Pas forcément original mais il n’y a pas toujours besoin et c’est ça qui est bon aussi.

Pendant ce temps, sous la Temple, c’est un ouragan venu de Roumanie qui s’apprête à tout mettre sens dessus dessous, avec DIRTY SHIRT et le Transylvanian Folklore Orchestra, soit près de 20 (!) musiciens sur scène. Le chanteur, qui connaît d’ailleurs quelques mots en français, affirme avant de démarrer les hostilités qu’il s’agit du concert ayant accueilli le plus de membres sur scène de toute l’histoire du festival. Et on veut bien le croire !

Après deux récents passages remarqués à Paris, dont celui au Petit Bain en 2019 où chaque cm² de la scène était occupée, les Roumains produisent en ce jour l’un des meilleurs shows du festival. Les titres s’enchaînent tels de vraies bombes, agrémentés entre autres de violons, flûtes et multiples voix, et le public n’a d’autre choix que de savourer follement cette fête. L’ambiance est telle que les trois choristes s’autorisent un slam dans la fosse sur le dernier titre, ce qui fera même louper la photo finale avec le public pour l’une d’entre elles ! A voir et à revoir sans hésitation.

 

Pour s’apaiser, rien de tel qu’un concert d’A.A. WILLIAMS sous la Valley. Après sa collaboration surprise avec MONO la semaine dernière, l’artiste britannique est de retour pour nous envoûter de sa voix et de sa musique éthérée. Un de ces concerts hors du temps qu’il est toujours délicat d’appréhender dans le tumulte d’un festival. Toujours est-il que ce fut une fois de plus un moment magique pour tous ceux qui sont entrés dedans.

Toujours sous la Valley, GODFLESH prend la suite et autant dire que le changement de style est radical. Groupes culte du metal indus, les Américains nous ont offert un bon gros matraquage en règle. Du lourd, du très lourd même avec un mur de son énorme venant tout écraser sur son passage. C’est massif, rentre-dedans et on en ressort éreinté. Une bonne grosse claque comme on les aime !

 

Le passage d’IHSAHN est l’un des moments qu’on attend avec le plus d’impatience, l’ayant toujours vu avec EMPEROR, mais encore jamais en solo. Si on sait que les concerts du Norvégien brillent par leur sobriété, force est de constater que rien ne se passe vraiment, en dépit d’une setlist intéressante, car elle n’omet pas l’excellent « Arktis. » (2016) et démarre avec le très intense Lend Me The Eyes of Millenia, extrait du dernier vrai album à être paru. Le musicien nous offre même deux reprises jouées l’une après l’autre (Rock and Roll is Dead de Lenny Kravitz et Wrathchild d’IRON MAIDEN). Mais Ihsahn, quoique souriant et communicatif, ne parvient pas à nous engager. Un gros dommage pour la performance de ce musicien illustre que nous continuons d’adorer néanmoins.

 

Une heure plus tard, c’est MOONSPELL qui investit la Temple. Les Portugais viennent régulièrement fouler les planches du Hellfest, et ce depuis les débuts du festival. Et comme à chaque fois, on passe un bon moment en leur compagnie, même si ça manque souvent de surprises. Alors certes, on a eu Abysmo qui est rarement joué. Par ailleurs, il manquait aussi quelques classiques (au hasard, Vampiria). Toujours est-il que la communion avec le public reste omniprésente au fil des ans et ne semble jamais faiblir.

 

Comme il pleut encore, on abuse encore un peu de la Temple pour MARDUK. Le groupe nous a réservé une setlist best-of avec seulement deux morceaux de leur dernier album « Viktoria » et le morceau éponyme de « Frontschwein ». Le reste fut donc une sélection de titres plus anciens, parmi lesquels quelques raretés et un final sur le classique Panzer Division Marduk, dont l’effet rouleau compresseur est inaltérable depuis plus de vingt ans maintenant. Mortuus impressionne toujours autant au chant et le groupe est en forme, ce qui fait plaisir à voir.

 

Il est maintenant l’heure de braver les éléments pour rejoindre la Mainstage et voir NINE INCH NAILS débarquer sur scène – et arrêter la pluie par la même occasion ! C’est la première grosse tête d’affiche de cette édition à n’avoir jamais joué au Hellfest et qui manquait au palmarès du festival. Un événement très attendu, donc, et un groupe qui nous a sorti une setlist clairement adaptée pour le festival clissonais, avec assez peu d’expérimentations électro.

Les classiques s’enchaînent avec également quelques nouveautés et une première en live : Isn’t Everyone joué avec HEALTH (groupe présent plus tôt dans la journée) en invités. Niveau show, c’est du tout bon avec un soin tout particulier apporté aux lumières. Visuellement, le rendu est superbe et on en prend plein les yeux. Les écrans ajoutent un vrai plus avec des images régulièrement retransmises en noir et blanc. NIN en concert reste une valeur sûre et nous le montre une fois de plus. Encore un top concert pour terminer une bonne journée de festival !

 

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Note de la rédaction : une fan également présente au concert de NINE INCH NAILS a souhaité nous partager ses impressions. Une fois n’est pas coutume, c’est avec joie que nous avons accepté de publier son compte-rendu, qui laisse transparaître un enthousiasme et une spontanéité palpables ! Place à Laetitia :

 

« En matière de groupe mythique, cette édition du Hellfest n’est pas en reste : GUNS N’ ROSES, SCORPIONS et surtout METALLICA. Néanmoins, voir un jour NINE INCH NAILS en live était un de mes plus grands rêves. Affirmer que j’ai acheté mon pass après avoir su que ce groupe référence du metal indus serait programmé en tête d’affiche n’est pas exagéré !

Surtout que j’étais frustrée de les avoir manqués lors de leur passage à l’Olympia en juin 2018… Cela fait partie du jeu avec Trent Reznor : on ne comprend pas tout ! Déjà que leurs concerts se font rares, c’est à se demander pourquoi ils n’ont fait qu’un seul Olympia en France (1800 places parties en un rien de temps, forcément)…

Je me suis tout de même demandé à quoi l’on pouvait s’attendre en terme de setlist, et quelle ne fut pas ma surprise de voir que lors de leurs dernières tournées US, ils jouaient des morceaux tels que Wish, March of the Pigs, Closer, Piggy ou encore Head Like a Hole. Une setlist qui promet un best of des plus alléchants ! J’avais du mal à y croire étant donné qu’on a plus souvent l’habitude d’être déçu de la setlist que l’inverse !… Mais mon impression s’est bien confirmée ce soir-là au Hellfest : la setlist était excellente, et l’enchaînement des morceaux, souvent cultes, était fluide et rythmé, faisant passer les 1h30 de concert à la vitesse de l’éclair !

Pour moi, il manquait aussi The Day the World Went Away de l’album « The Fragile » (qui aurait d’ailleurs été appropriée en période post-covid…) ou encore les percutants I Do Not Want This, Ruiner ou Sin, mais ça serait pinailler, et surtout, il faudrait beaucoup plus qu’1h30 de concert…

 

Le son était extraordinaire. Trent Reznor ne connaît pas la faute note, sa voix était limpide et claire. Niveau scénique, la simplicité ne m’a pas donné l’impression de facilité : backdrop constitué de grands draps blancs sales, structures métalliques en fond de scène, beaucoup de fumée, quelques écrans lumineux par ci par là… et c’est tout ! La sobriété est de mise, mettant en exergue la musique du groupe, mais aussi son côté mystérieux. Trent Reznor n’a jamais mâché le travail pour ses fans, et c’est encore le cas ce soir.

Les écrans affichent les silhouettes des musiciens, les images sont syncopées, tantôt désaturées, tantôt noir et blanc, ce qui rappelle le design de leurs clips ou leurs albums. C’est ce que j’aime dans NIN : on frôle la folie et la noirceur sans jamais s’y engouffrer complètement.

En tout, seront interprétées sept compos de l’album adoré des fans (et mon album préféré de NIN), j’ai nommé « Downward Spiral ». Ajoutons à celles citées plus haut l’inquiétante Reptile et ses bruits de machines, ou encore la cultissime Heresy qui, à elle seule, résume toute la puissance de NIN. Entre les nombreux morceaux survoltés, on souffle avec des morceaux plus calmes ou instrumentaux tels que The Lovers ou The Frail en interlude de l’excellente The Wretched.

En deuxième partie de set, c’est avec surprise que je vois débarquer le groupe HEALTH qui a joué sur cette même scène plus tôt dans l’après-midi ! Trent les qualifie même « d’amis », ils se connaissent en effet depuis longtemps car le groupe a eu l’honneur d’assurer la première partie de la tournée US de NIN en 2008, seulement 2 ans après la formation du groupe. Ensemble, ils interprètent le titre Isn’t Everyone, premier single de l’album « DISCO4 :: PART II » sorti au Printemps dernier et composé exclusivement de collaborations.

Tout au long du concert, Trent parle peu, mais ses interventions sont tantôt drôles, tantôt touchantes. Ainsi, il insiste sur le fait qu’il est honoré d’être là ce soir et de jouer le même jour que des groupes cultes qui ont été une source d’inspiration pour lui : KILLING JOKE, MINISTRY et même ALICE COOPER. Il ajoute également que nous sommes « fucking crazy », ce qui est reçu comme un compliment venant de la part de cet artiste qui a maintes fois prouvé sa folie, mais aussi son génie !

En parlant de culte, un de mes moments forts fut l’antépénultième chanson Head Like a Hole (sortie sur le premier album « Pretty Hate Machine » en 1989 !). Forcément, elle est chère au cœur de tout fan qui se respecte. Et pourtant, elle sonne terriblement moderne, quelle sorte de magie est-ce donc ? Le concert se terminera de manière douce et éthérée avec la belle Hurt que Trent interprète magnifiquement, comme un étrange et émouvant aurevoir.

En conclusion, NIN a réussi le pari de réchauffer nos cœurs après une difficile journée d’intempéries au Hellfest, et ont encore une fois prouvé qu’ils règnent en maîtres sur la scène Metal Indus. Ils ont été placés sur un piédestal, en prestigieuse tête d’affiche de la Mainstage 1 en guise d’apothéose de la journée du vendredi axée sur le thème « electro-indus ».

Désormais, un seul souhait persiste : qu’ils nous proposent enfin une tournée européenne des Zéniths et se fassent moins rares en live à l’avenir ! »

 

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