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HELLFEST 2022 PART I – samedi 18 juin

 

Reportage par nos envoyés spéciaux Lucinda et Stef. Photos par Julien Zannoni.

 

Et c’est parti pour cette deuxième journée du Hellfest qui s’annonce encore plus étouffante que la veille. Ça tape fort dès le matin et il faut gérer… Traduction : un peu moins de Mainstage que prévu initialement.

 

Rien de tel qu’un peu de brutal death/goregrind pour se mettre en jambe de bon matin : même sans être fan, c’est souvent le genre de groupe qu’il est plaisant d’aller voir car ils donnent la patate. Ainsi, BRUTAL SPHINCTER balance la sauce dans la bonne humeur, avec ses deux chanteurs qui se partagent les « gruik gruik » en parcourant la scène. Un circle pit énorme passant derrière la console pour quasiment sortir de la tente est lancé par le public déjà super motivé.

Ce bon moment se prolonge avec RECTAL SMEGMA (oui, il y a une thématique !). Similaire donc, mais avec une touche death plus marquée à laquelle il faut ajouter un soupçon de fun (du fluo en veux-tu en voilà) pour un show énergique malgré des coupures dispensables entre les morceaux. À revoir avec plaisir lors d’un autre fest.

 

Deux salles, deux ambiances. Changement radical de style en allant sous la Valley pour l’un des groupes les plus attendus de la journée. Side-project de Nergal (leader de BEHEMOTH s’il est besoin de le présenter), ME AND THAT MAN est assurément l’une des curiosités du week-end.

Là où certains artistes se lancent dans d’autres groupes pour faire la même chose ou presque, ici ce n’est pas du tout le cas, et tant mieux. Nous avons donc droit à un mélange de blues/rock et dark/folk avec un chant aux intonations crooner. Le groupe communique souvent et n’hésite pas à haranguer une foule répondant bien présent.

Nergal est en forme et son énergie est plus que contagieuse. Avec la chaleur qui sévit encore, le leader nous conseille de boire beaucoup d’eau et de limiter notre consommation de… cocaïne !

 

Me And That Man au Hellfest 2022

Nergal (ME AND THAT MAN)

 

 

Vu la chaleur dehors, rester sous la Valley semble une bonne idée. Pas qu’il y fasse moins chaud mais un petit vent passe de temps en temps et au moins, on n’a pas le soleil…

Après le changement de plateau, THE VINTAGE CARAVAN prend place. Les trois Islandais balancent du bon rock/psyché tendance 70’s, jusque dans le look, et finalement beaucoup plus entraînant qu’attendu. C’est peut-être un choix de setlist adaptée aux fests, mais on ne constate aucune plage ambiante ou solo à rallonge : les compos’ restent punchy et accrocheuses.

Le groupe nous annonce avoir joué la veille au Graspop et être heureux de retrouver la scène. Ça se ressent, et le show passe vite, sans aucun temps mort.

 

En attendant la suite du programme, un membre du staff vient arroser le public au niveau du point d’eau et sous la tente. Idéalement placé, ça fait du bien ! Un festivalier tentera un duel en dégainant son pistolet à eau ?

 

Toujours sous la Valley, PELICAN arrive sur scène avec son line-up d’origine. Groupe purement instrumental qui officie depuis le début des années 2000 dans le post-rock/metal, ils ont tendance à se faire rares dans nos contrées, et ce concert était donc immanquable. On peut avoir du mal à accrocher lorsqu’il n’y a pas de chant, mais là, on se laisse embarquer facilement dans les ambiances proposées ici, et il y a suffisamment de variations pour nous tenir en haleine tout du long. Une bonne claque.

 

Petit détour sous la Temple pour le show des norvégiens de TAAKE, toujours aussi entraînants avec un Hoest (chant) en forme et accoutré d’une cape. Comme à son habitude, il assure le show en n’hésitant pas à remotiver le public quand il le faut. Niveau setlist, on a dû avoir une grosse majorité de titres de l’album “Noregs Vaapen” (2011)… Dommage pour le reste. Le désormais traditionnel banjo est de sortie pour le final, et il faut reconnaître que finalement, ça passe toujours bien.

 

De retour sous la Valley pour une autre grosse attente du week-end avec les Italiens de MESSA, qui arrivent avec un troisième album sous le bras, « Close », publié en mars dernier. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces nouvelles compos passent merveilleusement bien l’épreuve du live. L’alliance du doom avec leurs nombreuses autres influences permet de nombreuses envolées et autres variations.

Sara assure magnifiquement le chant et les autres musiciens sont au top. Notons que la double guitare pour Pilgrim fait son petit effet et permet d’assurer parfaitement la transition de style de ce morceau. Assurément dans le top concert de cette édition !

 

Ensiferum au Hellfest 2022

Sami Hinkka (ENSIFERUM)

 

Ceux qui étaient là peuvent en attester : ENSIFERUM a offert l’un des concerts les plus agités du festival. Les slammers s’exécutent en continu sous la Temple, et on fait davantage attention à ce qui peut nous tomber sur la tête qu’à ce qui se passe sur scène. Au démarrage de l’excellent Lai Lai Hei, la foule, unie dans cette ambiance de folie, se posera par terre un instant pour un monumental « langskip » (qui consiste à exécuter un mouvement de rames, tels des Vikings en pleine tempête) !

Tous Finlandais qu’ils sont, les musiciens ne peuvent s’empêcher de sourire de satisfaction face à l’effet qu’ils produisent sur les festivaliers. Encore un passage mémorable pour la troupe, qui avait d’ailleurs participé au Hellfest From Home l’année dernière.

 

C’est décidément un défilé de grands moments sous la Valley aujourd’hui. Autre concert hyper attendu par beaucoup en ce premier week-end : la collaboration entre MONO & THE JO QUAIL QUARTET. Et comme si ça ne suffisait pas, A. A. WILLIAMS (programmé le week-end suivant) s’est ajoutée à la fête à la dernière minute suite à la défection d’un membre du quartet. Autant dire que ça renforce encore un peu plus l’attrait pour ce concert unique.

Au départ à 100% instrumentales, les compos’ bénéficient aujourd’hui de chant sur un extrait de l’EP collaboratif “Exit in Darkness” paru l’année passée. Un instant de grâce supplémentaire pour ce concert qui envoûte du début à la fin, nous emporte hors du temps et représente encore un immanquable de la journée, voire de cette 1ère partie de Hellfest. On admet néanmoins vouloir les revoir lors d’un concert en salle.

 

Sur la Mainstage 2, DEEP PURPLE nous fait profiter d’un bon moment et fait la part belle à l’album « Machine Head » (1972), tandis que le tube planétaire et historique Smoke on the Water fait bien sûr chanter la foule. Ian Gillan, assez statique, demeure respectable du haut de ses 76 ans, et on salue le solo de claviers par Don Airey qui prouve que les Anglais ont toujours de quoi offrir après plus de cinquante ans d’existence !

 

On parlait de la sensation d’être hors du temps avec MONO & THE JO QUAIL QUARTET, nous voici chez les Vikings les plus connus de France, avec SKÁLD sous la Temple. Ce n’est pas Justine au chant mais Chaos Heidi (ex-FUNNY UGLY CUTE KARMA) qui assure le remplacement sur les concerts d’été, et il faut dire qu’elle gère super bien la relève là où on ne l’attendait pas. Musicalement, rien à dire, tout est en place et le show est bon. La déco aide à l’immersion, même si l’ensemble est un peu redondant à la longue.

 

Skald au Hellfest 2022

Chaos Heidi (SKALD)

 

 

Comme en 2016, GHOST se produit devant une foule compacte et impatiente. On participe à cet engouement, même si on déplore un son étrange sur la durée, d’autant que la voix de Tobias Forge est noyée sous des samples.

On est malgré tout satisfaits de voir arriver le chanteur vêtu de la robe de Papa Emeritus IV, qui en impose plus que l’accoutrement du Cardinal Copia sur la tournée « Prequelle » (2018). La réanimation de Papa Nihil reposant sous plexi, bien qu’attendue, est toujours impressionnante. Quant aux nouveaux apparats des « gouls », on apprécie le soin apporté aux détails et, il faut le dire, leur classe absolue.

On a également le plaisir de retrouver les Sisters Of Sin, qui avaient accompagné le groupe lors de leur dernier passage au Hellfest six ans auparavant, mais cette fois sur Griftwood, jouée pour la première fois en live.

L’énergie du show, ceci dit, est vite amoindrie à cause des interludes où les guitaristes se « défient » dans le seul but de faire patienter le public tandis que notre leader procède à des changements de tenue.

Une extinction de voix de la part de notre leader entraîne une fin prématurée, et il nous semble alors mieux comprendre pourquoi les samples étaient autant mis en avant.

Malgré ce concert en demi-teinte, GHOST est parvenu comme toujours à nous en mettre plein les yeux. Portée par une scénographie splendide, sa setlist plutôt équilibrée a le mérite de se concentrer autant sur le dernier album « Impera » (2022) que sur « Meliora » (2015) et « Prequelle » (2018), mais sans faire l’impasse totale sur les très appréciés Year Zero et Ritual, extraits des deux plus vieux albums.

 

Ghost au Hellfest 2022

A Nameless Ghoul

 

Il parait qu’ENVY a marqué de son empreinte l’édition 2019 avec un show riche en émotion que se rappellent tous ceux qui étaient présents. Nous n’y étions pas, mais on ne réitère pas l’erreur cette année. Et effectivement, ça aurait été dommage de louper la prestation des japonais ! Encore un concert qui donne des frissons et qui nous emporte dans un ailleurs sombre, déchirant et envoûtant.

Le public est attentif et vit ce moment magique qui achève parfaitement une journée étouffante. Et comme il n’y a plus rien après, le groupe joue les prolongations et nous offrent dix bonnes minutes de rab. On en aurait bien repris encore mais il est temps de rentrer. Présence obligatoire lors de leur prochaine tournée…

 

A suivre très vite : le dernier jour de cette première partie.

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HELLFEST PART I – introduction et vendredi

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