À peine rentrée du Hellfest 2025, je repars ce mardi, à Lyon, à la LDLC, pour (re)voir Falling In Reverse.
Quelques jours avant le concert, on apprend que Crossfaith n’assurera pas la première partie. Ce sont donc les Belges de Ice Sealed Eyes qui reprennent le flambeau ! Le groupe se décrit comme du "Newcore", un mélange de metalcore moderne, de riffs heavy et de chant alternant growls et voix claire. Ils ont deux albums à leur actifs Altar (2024) et Solitude (2022) que l’on va découvrir durant leur court set de 30 minutes. Dés l’intro et leur entrée sur scène, avec « There Is No Safety In The Dark », on sent immédiatement leur professionnalisme : nous sommes directement plongé dans une ambiance atmosphérique. Ils communiquent très bien avec le public et leur prestance scénique est plus que rodé. Et honnêtement, je n’ai pas d’autre mot : je suis subjuguée. C’est ma découverte de la soirée, un groupe à suivre de très près, qui a toutes les chances d’aller loin !
Après une courte pause, c’est au tour des Américains de Falling In Reverse de prendre possession de la scène. L’intro se fait sur « Highway to Hell » d’AC/DC, avec des images projetées en direct des coulisses jusqu’à leur arrivée sur scène. Enchainant avec « Prequel » où Ronnie, le chanteur, et son bassiste Daniel “DL” Laskiewicz restent statique sur scène avant de lancer « Zombified », moment ou l’énergie explose et qui ne s’éteindra plus de tout le concert.
À l’image d’un show à l’américaine, tout est millimétré et grandiose : pyrotechnie omniprésente, vidéos en fond qui illustrent l’évolution du groupe, extraits de clips, et quelques visuels … On passe de The Drug in Me Is You à God Is a Weapon, avec des parties chantées par Marilyn Manson (évidemment projetées, puisqu’il n’est pas présent). Avec au milieu, cette séquence où le groupe quitte la scène et Ronnie, fidèle à son image de showman rebelle, continue de provoquer la foule en direct des coulisses où ll interprète No Fear avec Daniel ou ces derniers alternent chant clair et rap. Ce moment unique est capté par leur cameraman qui filme cette mise en scène … sauf qu’au lieu d’un simple « REC », c’est marqué « ASSOLE CAM » en haut de l’écran, un simple détail mais une touche provoc’ bien à leur image.
Ils reviennent ensuite sur scène dans un enchainement de flammes et de lumières, toujours avec cette mise en scène hyper travaillée. Ce côté "bad boy" rappelle évidemment la pochette de leur dernier album Popular Monster (2024), qui reprend le mugshot de Ronnie lors de son arrestation en 2012. Sur les 15 morceaux joués ce soir, neuf sont issus de ce dernier opus. Dont « Watch the World Burn » qui conclut cette soirée. Le célèbre morceau de Queen « We Are the Champions » résonne dans la salle, pas de rappel, et c’est l’heure de la photo de fin !
Comme je le disais en intro, je les avais vus quelques jours auparavant au Hellfest, et j’étais curieuse de voir le rendu en salle. Verdict : show carré, impeccable. Toutefois, une petite déception sur la durée : le concert a duré 1h10, et la setlist est exactement la même que celle du festival. Il y aurait eu matière a jouer un ou deux titres supplémentaires, comme le jouissif « Trigger Warning », pour varier un peu. Malgré ça, Falling In Reverse reste un groupe à vivre en live, pour la claque visuelle et scénique qu’ils proposent.
Je fais un petit tour au merch et il y a du monde, j’en déduis que je ne suis pas la seule à avoir eu un coup de cœur pour Ice Sealed Eyes. Les musiciens sont d’ailleurs présents pour signer des autographes. Il est temps de rentrer après cette superbe soirée. Merci à RPO pour cette programmation et ces belles découvertes !